• Vacances au Portugal...

    Mercredi 5 mars.. après à peine une heure de sommeil (enfin d'insomnie pour moi) et départ pour Lisbonne... Premier jour de grève de la BVG (transports en commun de Berlin), un froid de canard, il est 5h du matin.

    Zone check-in Easyjet bondée, pas de stress, il nous reste 40 minutes avant la fin du check-in. Arrivés au guichet, la Mademoiselle nous dit : mais ce n'est pas le meme nom sur la réservation. Was ? Ha oui, Nicolas ne s'appelle pas Nicolas mais Raffaele. Nicolas étant son deuxième prénom. Sa soeur n'y a pas pensé en faisant les réservations. Malheureusement, seul Raffaele est écrit sur sa carte d'indentité. “Je suis désolée mais je ne peux pas vous laisser embarquer.” Mais regardez, il a meme signé Nicolas et non pas Raffele sur sa carte. La cheffe s'en mele et nous dit qu'il nous faudra payer 250 euros pour embarquer. Wie bitte ? Check-in fermé dans 2 minutes. Le ton monte et finalement on nous laisse embarquer sans rien payer en nous assurant qu'on aura des problèmes pour le retour à Lisbonne. Super ! “Ha mais vous n'avez enregistré qu'un seul bagage, mais vous en avez deux pourtant ?” On paie 25 euros de supplément et ils ferment le check-in.

    On sort fumer une clope. Il est meme pas 7h du matin, la tension est à son comble. Vite, il faut embarquer. On arrive dans la salle d'embarquement quand nos noms sont appelés au micro. Quel effet, c'était la première fois que j'entendais mon nom résonner dans un aéroport. Avion plein, plus de place pour s'asseoir l'un à coté de l'autre. Gros flocons sur le Tarmac, au revoir Berlin !

    3h30 de vol, pas fermé l'oeil une minute. Bienvenue à Lisbonne : vent à décreter une poule, soleil et température agréable. On se rend directement à l'office d'Easyjet pour notre petit problème de nom : la Demoiselle extremement gentille pianote 2 minutes sur son ordinateur, imprime une feuille “Voilà, tout est réglé, vous pourrez rentrer sans problème”. Prix ? Nul. Haaa ! Lisbonne, on arrive !

    On arrive chez l'hote, Monsieur Macedo qui parlait très bien le francais, nous fait un exposé sur Lisbonne, il parle à la vitesse de la lumière, on a les paupières qui se ferment toutes seules et on tente de l'arreter dans son exposé, sans succès. On dépose les bagages dans la chambre et part faire un tour. Petite marche à pied direction le fleuve. Quelle ville magnifique ! Ca monte et ca descend, les facades des maisons sont encore recouvertes de faiences. Après 10 minutes de marche on se retrouve sur une place où je soupconne les meufs d'etre prostituées. Mais non, tu dis quoi ??? Là je regarde un black, il préparait son crack dans un coin, il m'a vu le regarder et il n'a pas apprécié. Nicolas, on se tire d'ici, vite !!

    On rachète des batteries pour mon appareil photo qui me dit que les batteries neuves sont à plat... je crois qu'il nous a laché. Nico avait une caméra qui nous a aussi laché avant utilisation... on se retrouve sans rien... Le mauvais tour que prend la journée commence vraiment à peser...

    Premier restau : morue et poisson. Chaque restaurant a une vitrine réfrigérée donnant sur la rue avec les poissons et viandes exposés au public. On nous amène du pain, des olives, du beurre, du fromage et du paté de thon. Oh regarde, comme c'est gentil !!! On mange, mon poisson était frit mais vraiment super frais... La morue de Nico : et bien on va dire qu'on n'aime pas la morue.... Facture : on te fait payer le pain, le fromage, les olives, et tout ce qu'on t'a amené sur la table que t'as pas demandé. On a pensé se faire arnaquer, mais non, c'est comme ca partout. Alors il faut simplement dire que vous n'en voulez pas.

    Fin de journée sur les rotules... grincheux et morts de fatigue, on traverse le fleuve et rembarque de suite sur le bateau pour rentrer à Lisbonne. Quelques heures de dodo et restau !!

    Bon, pour faire court... Lisbonne est une magnifique ville, ses funiculaires, les gens sont chaleureux mais agés. Un monsieur nous a dit “heureusement qu'il y a des étrangers pour faire des enfants sinon il n'y aurait plus que des vieux.” Comment ca ? Tout est tellement bon marché : une dorade (au restau) super fraiche : 7 euros. Un espresso : 55 centimes. Une bière 2dl en bouteille : 1 euro. Un litre d'eau : meme pas 1 euro. On a mangé tous les jours des petits gateaux... moi qui ne suis pas patisserie du tout : trop boooooooon !!!

    On a l'impression que la ville n'a pas évolué depuis les années 60. Les métros trop old school, les gens, la ville, les magasins d'habits.. impressione peut-etre due à la moyenne d'age de la population. Dans les restau, c'est old school à fond : les femmes aux fourneaux, les hommes au service (chemise blanche et pantalon noir). Les patés industriels en petites barquettes qu'on t'amène. Tout !!!

    Lisbonne est très pauvre : salaire d'un serveur à l'heure : 1,50 euros. Oui. Un jour de travail : 15 euros. On a rencontré un serveur un soir, un jeune... on s'est bourré la gueule avec des vieux complètement saouls dans un endroit comme un vieux palace (qui était en fait un casino avant). Ce jeune, Rui, nous disait combien il était dur de vivre au Portugal. En plus les appartements sont très chers. Mon amie Carmen qui vit là-bas (Espagnole en Erasmus) ne prend meme pas la peine de travailler, elle vit seulement avec sa bourse d'études. Bosser pour 15 euros la journée ? Je ne me lèverais meme pas de mon lit.

    Les transports en commun sont assez rares et ferment à 1h du matin, meme le weekend. Heureusement, les taxis ne coutent rien du tout ! La vie nocturne : bof... Un club (le Lux) et tous les bars sont concentrés à Barrio Alto. Là c'est que des jeunes : 16-20 ans, étudiants. Ils sortent tard, les restau ferment tot (22h30 tu te fais mal voir...). Les bars : plus minimal y'a pas. Quelques mètre carrés, des verres en plastique, tu commandes et tu bois ton verre dehors, dans la rue. Parfum d'été.

    Lisbonne est riche en monuments. Il y a beaucoup de sites à visiter. Nous avons fait le chateau Sao Jorge, magnifique, surplombant la ville. Il y aussi un ascenceur dans la ville qui offre une vue panoramique de Lisbonne et mène aux ruines d'un couvent. Nous sommes allés au marché de poissons, viandes et fruits. Miam miam.. Malheureusement on ne pouvait pas cuisiner à la maison.

    Dernier jour nous sommes allés à Cascais, 30 minutes en train de Lisbonne. A l'Océan. Ouhaaaa ! Immensité déchainée, des vagues gigantesques, étendue grise à perte de vue. De là on a pris des vélos (mis gratuitement à disposition par la ville) et longé la cote. Arret à “boca do inferno”, Rochers formant un gros trou dans la cote dans lequel se jettent les vagues de l'Océan : un bruit d'enfer ! Pique-nique sur les rochers, l'Océan menacant de nous engloutir. Un reve.

    Dernière soirée : on a mangé dans la plus vieille brasserie de Lisbonne (1834). Gigantesque ! 2 salles, 200 couverts plus ou moins. Une file d'attente pour avoir une table (on avait réservé, hihi). Les murs sont en faiences, des personnages repésentant le feu, l'air, l'eau et la terre, les saison, le commerce et les finances. Endroit envoutant, les gens comme toujours, gentils et chaleureux, le coeur sur la main.

    Retour à Berlin.. après 8 jours au soleil, 20 degrés... pas de problème pour le nom à l'aéroport mais à nouveau le supplément bagage à payer.. On s'était fait arnaquer à Berlin parce qu'on payé l'aller et retour mais ils n'ont enregistré que l'aller dans l'ordinateur. Qui s'est mis des sous dans la popoche ??? Pas bien ! Et à mon grand désarroi, on a perdu le dernier appareil photo jetable qu'on avait acheté. Celui où il y avait les plus belles photos : celles de l'Océan. Snif.

    Berlin : la BVG grève toujours, tempete de vent, pluie, grisaille. Il fait froid... où est passé le soleil ???


  • Commentaires

    1
    nishanga
    Lundi 17 Mars 2008 à 07:29
    ci sei mancata!
    hola! bentornata!! splendori e miserie della vita virtuale........ Ho guardato sempre nel blog in cerca di news e ora ne so di piu' grazie al dio dell'informatica. anyway....come sempre carino il diario di viaggio. e con i limiti del non francese, mi pare abbastaza buono questo viaggio!! Bentornata Lulu'
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