Après 3 jours au lit toute grippée et une nuit entrecoupée de réveils et de toux, la déprime. Je me réveille toute triste, mais pourquoi ? Je sais pas. Nul. Mes potes me manquent, bande d'enfoirés qui sont pas foutus de venir me trouver. Merci les gars, vous avez un salaire suisse je vous signale... Ou peut-etre est-ce moi qui pense bien plus souvent à eux que eux ne le pensent. Bad trip ce matin. Pourtant on a moins froid et le soleil est là, comme quoi les humeurs ne dépendent pas du temps mais bien de l'environnement extérieur et intérieur à sa personne. Le nouveau job pour le bureau ca pétouille, on patauge dans la choucroute, on n'avance pas, le mec est pas sérieux et je vais bien devoir lui remettre les pendules à l'heure. Y'a des gens qui ne savent pas se prendre en mains ou qui ont besoin qu'on leur tienne la main. Je bosse de nouveau au restau, berk pas envie. En plus 6 soirs de suite cette semaine. Bon on crache pas dessus, trop besoin de tunes. Je dois rassembler l'argent du loyer et je veux m'acheter des habits, je ne supporte plus les miens. Ca va etre prise de tete car j'ai encore pris du poids, je ne vais pas me supporter devant les miroirs des cabines d'essayage. Encore une couche de mauvaise humeur. En fait comme la mode est aux longs t-shirts amples et informes, genre sac à patates, ca devrait pas etre dur de cacher ma bulle. Mais je trouve la mode de plus en plus moche. Bon, je vais aller trier mes habits, jeter tous ceux que je ne peux plus voir et comme ca je serai vraiment obligée d'aller en acheter. Là.